Jour : mercredi
Lieu : collège de l’Elysée, Avenue de l’Elysée 6, 1006 Lausanne
Horaire : de 18:00 à 19:45.
La salle faisant partie d ‘un établissement scolaire, les entraînements sont suspendus durant les vacances scolaires. Les jours de vacances sont établis par le canton de Vaud.
Jour : dimanche
Lieu : en plein air, devant le musée mudac, 1003 Lausanne
Horaire : variable selon les conditions du jour, généralement l’après-midi.
La place devant le mudac étant un endroit public, des événements indépendants de notre association peuvent avoir lieu. Les entraînements sont alors déplacés à un autre endroit ou à un autre horaire, ou annulés. Veuillez consulter les informations sur notre groupe Telegram.
Dans l’artisanat, il est mondialement reconnu comme une œuvre d'art à part entière. Le katana est une arme qui peut sceller le destin par la vie ou la mort, mais il est également emprunt d’une esthétique rarement disputée. Cette dichotomie – mort et esthétisme - amplifie d’avantage la fascination qu’il peut engendrer.
Pratiquer le maniement du katana va donc bien au-delà d’apprendre un art martial (guerrier), il implique l’immersion dans un monde débordant d’arts profondément japonais dans la fabrication du katana – de la lame, du saya (fourreau), en passant par le tsuka (manche) et des habaki, fuchi, tsukagashira (ferrules), jusqu’au plus détaillé des éléments d’assemblage, mais également de culture riche et fascinante, ainsi que de la recherche de spiritualité.
Découverte
Maîtrise
Spiritualité
Les arts liés au katana enseignent diverses techniques qui auraient – à l’époque - permis de vaincre un ou plusieurs adversaires dans des situations de vie ou de mort. Les techniques sont exécutées avec un iaitō (un katana en métal) ou avec un bokutō (sabre en bois) pour les personnes encore mal à l’aise avec avec une arme métallique.
La pratique des kata (型) est un entraînement pour progresser dans l’art de manier le katana, mais également une approche dans l’exploration de son être intérieur profond. Les pratiquant-es se retrouvent seul-es avec leurs armes, face à des adversaires imaginaires. Certain-es y voient des éléments philosophiques, et ainsi des éléments pour atteindre une plénitude spirituelle.
Le katana ne fait aucune distinction d’âge, de sexe, de genre, de confession, ni de force physique. C’est un art qui rassemble par son histoire, sa culture, son esthétique et son esprit. Une partie de l’enseignement est basée sur une maîtrise du maniement du katana en solo, en pratiquant des kata (型). Tant que l’on est capable de porter le katana, l’art peut s’apprendre. D’ailleurs, il existe des katana de différentes tailles et poids. Chacun-e peut trouver le katana qui lui convient. Une autre partie de l’enseignement est en binôme, et permet l’étude de la relation à l’autre. Les exercices sont prédéfinis et tout le monde peut s’entraîner avec tout le monde sans distinction de poids, taille ou genre. Ils sont conçus de manière à souligner la technique, la distance, le timing et la perception de la situation, et non pas pour porter un réel coup à son partenaire d’entraînement. Il ne s’agit pas d’un « sport de combat », mais d’un « art martial ».
Aux femmes
Dans certaines régions, notamment au Japon, le katana est très populaire auprès des dames. Non seulement l’esthétisme, mais également la culture des différentes traditions de forgeage des lames, des accessoires liés au katana sont un attrait certain, la gente féminine semble plus à même d’apprécier cet aspect de l’art. De plus, apprendre à manier une arme aussi belle et aussi létale, sans risquer de porter un coup à son partenaire, ou d’en recevoir un, est rare et particulièrement attrayant. Enfin, l’uniforme traditionnel – le dōgi – constitué notamment d’un hakama (pantalon large traditionnel), d’un uwagi (vêtement pour le haut du corps) et le obi (ceinture) donne une élégance qui est populaire chez les dames. Dans certains groupes, les dames sont plus nombreuses que les hommes.
Aux enfants
Quel enfant n’a pas un jour vu un film, une bande dessinée, un film d’animation, un jeux, ou des illustrations avec un samouraï ? Quel enfant n’a pas un jour rêvé d’être le héro de l’histoire qui lui a tant plus ? Les enfants sont remplis d’imagination qui ne demande qu’à être canalisée. L’art du katana ne requiert pas d’agressivité, mais au contraire de la concentration, discipline, humilité et persévérance. C’est une occasion d’allier le rêve avec l’enseignement de la vie, sans risquer un œil au beurre noir ou un bras cassé.
Aux familles (relation parent-enfant)
Les activités en général sont souvent exclusivement réservées soit aux enfants, soit aux adultes. Le football, la natation, la boxe, et autres sont séparés par catégories d’âge, parfois même par catégories de poids. Dans l’art du katana - du moins dans l’enseignement dispensé par notre Association - cette distinction n’est pas forcément nécessaire. Il est au contraire bénéfique d’intégrer tout le monde. Les exercices en binôme sont notamment basés sur la bienveillance, et c’est donc une occasion de tisser des liens inter-générationnels. De plus, notre expérience avec des groupes parent-enfant nous montrent que ceux-ci adorent pouvoir pratiquer une activité ensemble. Ceci d’autant plus que l’adulte n’a pas forcément un avantage sur l’enfant, car ce dernier a bien souvent plus de facilité dans le maniement du katana. Il se pourrait qu’une « rivalité » saine parent-enfant puisse se créer et ainsi resserrer les liens familiaux.
Notre Association est située à Lausanne et notre lieu d’entraînement est également à Lausanne, proches des lignes de transport publics, ainsi que de places de stationnement. Nous sommes autochtones et comprenons la réalité locale.
Compétences dans l’entraînement avec les enfants et les adultes
Notre personne en charge des entraînements a été auparavant diplômé J+S niveau I, niveau II, puis niveau III. Il a notamment entraîné les jeunes de son club, mais également les adultes, au total pendant une douzaine d’années. En tant que parent, et proche des gens, il sait cultiver la relation interpersonnelle.
Tradition japonaise
Le style pratiqué dans notre Association provient de l’enseignement du Grand Maître (sōke) du style, YAHAGI Kunikazu, qui perpétue la transmission du savoir reçu du Grand Maître précédent, KAWABATA Terutaka. Notre personne en charge de l’entraînement, Dr SENUMA Yoshinori, est membre de l’Organisation et a joué un rôle central dans la traduction du premier livre sur les techniques du style. Aux personnes encore non familière avec cet univers, il adapte non seulement ce savoir, mais également les connaissances connexes au maniement du katana, ainsi que les subtilités des termes japonais qui semblent si mystérieux au monde occidental.
Matériel à disposition
Le matériel nécessaire peut être – au besoin - prêté pour la première séance. Pour la suite, il pourra être loué ou acheté. La personne en charge se fera un plaisir d’aiguiller la personne pour l'acquisition du matériel de qualité, si désir il y a.
Si vous souhaitez apprendre ces techniques transmises de génération à génération, rejoignez notre association dès aujourd’hui !